The lady of Shalott
Le thème du moyen-âge est un thème privilégié et récurrent chez les préraphaélites.
Notamment la geste Arthurienne et l’histoire des chevaliers de la table ronde qui offrent aux peintres nombres de légendes et épisodes épiques ou amoureux propres à enflammer leur imagination.
Un thème pour lequel je peux également me laisser prendre ^^
Parce que j’ai voulu te dire « je t’aime »
Et que ce mot fait mal quand il est dit sans toi
Louis Aragon
Dans une cape pourpre de laine épaisse,
Un croissant de lune, comme un diamant, gravé sur le front,
Elle s’avance à travers la brume, vers les rives du lac,
Comme marchant au dessus du sol.
Dis moi, Arthur ;
La dame de Shalott est un de ces personnages du mythe arthurien.
On ne compte pas moins de 3 tableaux de Waterhouse sur ce thème, un de Hunt, et un de Grimshaw. Et ne nombreux autres artistes se sont laissés envoûter par la tragique histoire de la belle.
D’après la légende, la jeune femme ne pouvait regarder directement la réalité du monde extérieur ; elle était condamnée à observer à travers un miroir passant ses journées à broder ce qu’elle voyait sur une tapisserie. Son désespoir se fit encore plus grand lorsqu’elle tomba amoureuse du reflet de Lancelot et voulu rejoindre Camelot…
La malédiction fit qu’elle périt dans l’embarcation qui la menait vers la cité.
« And down the river’s dim expanse
Like some bold seer in a trance,
Seeing all his own mischance
— With a glassy countenance
Did she look to Camelot.
And at the closing of the dayShe loosed the chain, and down she lay;
The broad stream bore her far away, The Lady of Shalott …»
— Lord Alfred Tennyson, Extrait de la IVe partie